Vive le café :) [libre]

Luwa Kukichi s'écroula sur une chaise, consterné. Il venait d'avoir une classe de cinquième, et faire comprendre les rudiments de la physique à des enfants de onze, douze ans n'était malheureusement pas chose aisée. Fatigué, il se passa plusieurs fois la main devant les yeux, et regarda d'un air distrait le décor autour de lui. Depuis vingt ans qu'il enseignait, il connaissait bien cette pièce.

C'était une salle de dimension moyenne, tout à fait banale. Les murs étaient peint d'un jaune pâle discret, et il y avait tout ce dont un prof a besoin pendant une pause: trois tables, quelques chaises (jamais assez), un canapé disposé tacitement devant une télé murale, un tableau d'annonce, et une machine à café. Une machine à café? Luwa se redressa étonné. Visiblrement, le conseil d'administration avait fait un nouvel achat.

Tout content, il introduit trois pièces dans le distributeur, et patienta le temps que son café soit servi. Quand le liquide brun eu fini de couler, Luwa attrapa le gobelet, brûlant bien évidement. Il fut bien obligé de le laisser refroidir, le temps de corriger deux copies bourrées de fautes. Quand il eu enfin finit, il se demanda s'il était un mauvais prof ou si ses élèves étaient juste cons. Pour se réconforter, il porta la main au gobelet posé devant lui.

-Pouah! Mais c'est quoi ce jus de vaisselle ?!?!?

Dégoûté, le trentenaire déposa son gobelet. Il rêvait d'une tasse de café bien fait.

Je venais de finir mon cours avec ma classe principale. La matinée c'était plutôt bien déroulée, j'adorais mais élèves. ils étaient tous différents, il y en avait une qui semblait ne s'intéresser à rien, une autre qui avait l'allure et la façon de parler d'une délinquante et une jeune fille adorable, Ageha. J'aimais beaucoup enseigner et j'étais prête à tout faire pour réussir à motiver mes élèves. J'avais aussi fais la connaissance de deux collègue professeur qui étaient venu perturber mon premier cours. Je devais avouer que je n'avais pas vraiment apprécié.

Je marchais dans le couloir en direction de la salle des professeur, j'avais besoin de décompresser un peu et de me faire oublier. Me faire oublier parce que j'étais une jeune prof de 23 ans avec des courbes sensuelle et généreuse et on peut dire que je savais me mettre en valeur. Mon corset me faisait une taille de guêpe et mettait en valeur ma poitrine. Je portais une jupe qui arrivait au milieu des cuisses et des chaussures à talons aiguilles. En gros j'étais canon et les élèves de sexe masculin me le faisait comprendre. Je me faisais siffler, des regards brûlant m'observais. J'étais flatté mais en même terriblement gênée.

Je me dépêchais d'entrer dans la salle des profs pour enfin être au calme. La pièce n'était pmas très spacieuse, et la couleur des murs plus que déprimante. Sérieux on n'a pas idée de peindre des murs en jaune ou peut être vert, mais la couleur était si spéciale que je na faisais pas la différence. Mais quelque chose ou plutôt quelqu'un attira mon attention. Un bel homme un peu plus âgé que moi se trouvais assis à la vieille table qui était au milieu de la pièce. Sa beauté me frappa, ne me prenais pas pour une morte de faim mais depuis que j'étais arrivée au Japon, c'est à dire depuis 6 mois, je n'avais pas touché un homme. J'avais vraiment besoin d'un contact avec le sexe opposé.
L'homme semblait déprimé, fatigué et dégouté. J'avisais un gobelet devant lui, et j'explosais de rire. Il avait bu l'horrible café de la machine des salles de profs. Heureusement que j'avais usé de mes charmes auprès du directeur pour qu'il investisse dans une bonne machine à café qui était caché dans le meuble de cuisine dans le coin de la pièce.

-Bonjour! saluai-je joyeusement. Je m’appelle Mitsuki et je suis la prof principal des A. Je vois que vous avez gouté à ce jus de chaussette qui porte le nom de café. Je vais vous préparez un autre café, gratuit et bien meilleure.

Je passais devant lui avec un sourire et ouvris le meuble la machine était caché à l'intérieur, pourquoi caché surement à cause du prix des dosettes, moins on s'en sert moins on doit ravitailler. C'est pour cela que j'apportais toujours des dosettes dans mon sac, normal j'ai la même machine à café chez moi. J'insérais la dosette et un jolie liquide brun à la délicieuse odeur coula dans ma tasse.

-Tenez, dis-je au bel homme en retournant vers lui. C'est mon secret cette cafetière. Je n'ai pas envie de café donc prenez le.

Je m’appuyais contre le dossier du canapé et observais ce bel inconnu qui m'intéressait vraiment...

Luwa en était à regarder son gobelet en se demandant s'il était capable de changer le café en vodka par la seule force de son esprit, quand la porte s'ouvrit brutalement, laissant entrer une plantureuse jeune femme d'une vingtaine d'années environ. "Trop agée pour être une élève, c'est donc une prof. C'est bon, ça!" pensa le professeur. Par contre, il se sentit légèrement véxé quand la fille explosa de rire.



-Bonjour! saluat-t-elle joyeusement. Je m’appelle Mitsuki et je suis la prof principal des A. Je vois que vous avez gouté à ce jus de chaussette qui porte le nom de café. Je vais vous préparez un autre café, gratuit et bien meilleure.


Luwa dressa l'oreille. Au point où il en était, c'était plutôt une tequila-orange qu'il lui fallait, mais puisque c'était proposé si gentiment... Intrigué, il suivit du regard la jeune femme qui se penchait pour sortir une cafetière de sous la cuisinière, faire chauffer l'eau et plonger une dosette dedans ; et enfin faire couler le café dans une tasse. Elle lui tendit.



-Tenez. C'est mon secret cette cafetière. Je n'ai pas envie de café donc prenez le.

Il accepta la tasse en souriant et le plaça entre ses genoux, pour le laisser refroidir. En attendant, il engagea la conversation avec la sympathique fille.



-Vous avez bien dit être la professeur des secondes A? Je les ai moi-même le vendredi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont une classe plutôt disparate, vous ne trouvez pas?



Il se tut en pensant à sa... fille, qui se trouvait justement dans cette classe. Il lui était difficile de la croiser sans sentir à son égard un mélange étrange de tendresse et de haine.

Je le regardais intensément, cet homme me plaisait vraiment et j'avais vraiment envie de toucher de la chaire du sexe opposé.

-Vous avez bien dit être la professeur des secondes A? Je les ai moi-même le vendredi. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont une classe plutôt disparate, vous ne trouvez pas?


La classe A...C'est vrai que c'était une classe assez particulière mais je me sentais vraiment proche de mes élèves. J'aimais mes élèves, j'y étais très attaché.

-C'est ma classe principale. Je les apprécie beaucoup, ils sont assez difficiles des fois mais je fais de mon mieux pour entretenir de bon rapport avec eux. On peut dire aussi que je n'ai aucun problème avec les jeunes hommes de la classe, ils me respectent naturellement; dis-je en rigolant légèrement. J'ai toujours eu cet effet là sur les hommes, étrange non?

Je m'asseyais sur la table tout prés de lui, il m'intriguait vraiment. Il était très séduisant et semblait gentil et en plus de ça...J’ÉTAIS EN MANQUE!!!!!
Je me penchais vers lui et lui fit un sourire charmeur:

-Vous connaissez mon nom mais moi je ne connais pas le votre. Comment vous appelez-vous?

J'étais tout prés de lui et vu la position que j'avais il était obligé de comprendre qu'il ne m'était pas indifférent.

-C'est ma classe principale. Je les apprécie beaucoup, ils sont assez difficiles des fois mais je fais de mon mieux pour entretenir de bon rapport avec eux. On peut dire aussi que je n'ai aucun problème avec les jeunes hommes de la classe, ils me respectent naturellement. elle rigola "J'ai toujours eu cet effet là sur les hommes, étrange non? "


Pas vraiment, non! se dit Luwa. Au vu de son physique... Rien d'étonnant. À son grand plaisir, elle se pencha vers lui et planta son regard dans le sien.



-Vous connaissez mon nom mais moi je ne connais pas le votre. Comment vous appelez-vous?

Pas de doute, elle lui faisait du charme... Et ce n'était pas pour lui déplaire. Seulement, il n'avait pas très envie de réagir tout de suite: il trouvait plutôt exitant qu'une femme fasse le premier pas... Il décida de la laisser mariner un peu.



-Luwa Kukichi ; j'enseigne ici depuis 15ans.



Il prit la tasse posée entre ses genoux et en bu une gorgée. C'était diablement bon.