Tchhh. [PV : Yukio, Kiro]

Que de temps était passé depuis que Chitose avait commencé sa vie à Mahora ! Les saisons passaient, les vacances s'enchaînaient à une vitesse folle, et celle-ci grandissait et devenait de plus en plus agréable à supporter - ou bien l'inverse ? - au fur et à mesure. Durant tout ce temps-là, elle avait réussi à vivre une vie de racaille qui se faisait souvent des batailles de petites frappes sans avoir l'administration à ses trousses, et à sécher tranquillement ...

... Mais aujourd'hui marquait la fin de cette vie d'élève sage - ou du moins, presque ! Il faisait frais, tout le campus recevait une douce lumière de la part du soleil, et chacun vaquait à ses occupations, personnelles ou non ...
Et justement, du côté de Chitose, elle avait quelque chose à régler, et cela de personnel.

* Je HAIS ce lycée, je HAIS ces abrutis ... Je HAIS cette prof' !!*

Oui, vous l'aurez peut-être compris ; elle devait se rendre pour la première fois en salle de professeurs après que l'un d'eux l'ait convoquée pour son comportement des plus ... dégradants. Evidemment, cette personne était ...

- B'jour. Toshino Chitose, classe B, j'viens après une convocation de M'dame Onoki.

Ouvrant la porte avec une force presque capable de la sortir de ses gonds, son sac à bandoulière pendant sur épaule, Chitose provoqua un assez grand vacarme dans les alentours de la salle des enseignants, capable de faire retourner tous les regards vers la pauvre porte.

Son regard rouge écarlate se posa aux quatre coins de la salle, avant de se poser vers une tête aux cheveux croisant le rouge et le violet qui lui était familière. Voire même un peu trop, ce qui provoqua un air assez froid dans ses yeux.
Elle s'approcha d'un pas rapide vers la table où se trouvait sa prof' principale, et attendit qu'elle lui réponde.

Invité

Yukio patientait tranquillement à son bureau. Un peu plus tôt dans la semaine, elle avait déposé une convocation dans la casier d'une élève de sa classe, Chitose Toshino. Une élève à problèmes, qui passait une bonne partie de son temps à faire le mur et à se battre contre d'autres élèves. En tant qu'enseignante et professeur titulaire (enfin, comme le voulait son rôle...), Yukio se devait d'intervenir.

Donc, elle attendait que Chitose se pointe. L'heure du rendez-vous approchait, lorsqu'elle ressentit une intense énergie qu'elle attribua à de la colère. Chitose devait approcher... Elle en eut la certitude lorsque la lycéenne manqua de détruire la porte d'entrée de la salle.

- B'jour. Toshino Chitose, classe B, j'viens après une convocation de M'dame Onoki.

Elle parcourra la salle du regard, avant de fixer Yukio d'un air glacial. Yukio, qui en avait vu d'autres, lui répondit par un sourire amical. Quand aux rares professeurs qui restaient, ils sentaient bien la tension dans l'air, et s'avisaient de ne pas faire de remarque. De plus, l'heure des cours approchait, si bien qu'en peu de temps, Chitose et Yukio furent seules dans la salle, se regardant en chien de faïence. Finalement, Yukio prit la parole.

" Bonjour Chitose. Merci d'être venue. Comme tu t'en doutes surement, il faut que toi et moi ayons une petite discussion... Peux-tu fermer la porte est venir t'assoir, s'il te plait ? "

Un sourire en guise de réponse à ce regard dénué de gentillesse. Et amical, qui plus est. Quoi de plus irritant, surtout pour une personne aussi forcenée que Chitose ? Probablement pas grand-chose, mais n'empêche que si elle n'avait pas été entourée de professeurs - dont quelques uns étaient probablement des mages -, elle aurait bien hurlé de lourdes insultes ou tout simplement répondu à ce sourire avec un bon gauche. C'est pourquoi elle finit par se contenter d'un pauvre grognement, qui était tout de même très audible.

L'albinos continuait de fixer l'enseignante, l'air toujours aussi mauvais. Si elle n'avait pas été convoquée, elle aurait bien traîné sur le toit ou dans un arbre du campus, et n'aurait donc pas eu à aller en cours juste après - car, connaissant Yukio, elle savait qu'à la fin de cette discussion, à la sonnerie, elle devra retourner gentiment dans la classe.
Elle resta comme cela, attendant un mot ou bien tout un discours de la prof'. Le temps passait lentement dans sa tête, mais en réalité, les autres enseignants filaient dans leurs cours respectifs très rapidement. Ce ne fut que lorsqu'elles étaient seules toutes les deux que Yukio prit la parole.

- Bonjour Chitose. Merci d'être venue. Comme tu t'en doutes surement, il faut que toi et moi ayons une petite discussion... Peux-tu fermer la porte est venir t'assoir, s'il te plait ?

La lycéenne se retint de rire, non par joie mais par mépris ; il était normal pour elle de venir ici, voir cette personne qui s'était 'incrustée' dans sa vie lui enlever cette fierté de danger public, car franchement, dans tout Mahora, c'était bien elle et elle seule qui lui avait tenu tête par la force - et la force, elle en avait même bien plus que Chitose. Venir ici, à cette convocation, ça lui était pas que obligatoire, mais aussi recommandé ; qu'allait-il arriver si elle continuait à en faire qu'à sa tête et ignorer ?

Après un regard tout aussi glacial qu'auparavant, elle posa - ou plutôt, jeta - son sac à terre et s'avança vers la porte, en la fermant tout aussi bruyamment qu'à son entrée ; les gonds vinrent carrément se fêler. Mais la Toshino ne s'en soucia guère et revint en face de son professeur principal ...

- J'vois pas en quoi vous m'remerciez

, répondit-elle froidement.

J'sais très bien que si je me pointais pas ici et maintenant vous continueriez à me coller. et je hais quand on m'colle. C'est bien l'une des choses que j'déteste le plus dans ma vie.

Elle faillit lever les yeux au plafond. Ca, c'était entièrement vrai ; d'ailleurs, c'était bien la chose qui ait enclenché ce comportement de voyou.

Invité

Durant tout le temps où elles restèrent silencieuses, Chitose fixait Yukio d'un regard presque assassin. Puis, lorsque Yukio l'invita à venir s'assoir, elle jeta son sac avant de claquer furieusement la porte.

- J'vois pas en quoi vous m'remerciez. J'sais très bien que si je me pointais pas ici et maintenant vous continueriez à me coller. et je hais quand on m'colle. C'est bien l'une des choses que j'déteste le plus dans ma vie.

Yukio n'avait que faire de coller Chitose, mais il devenait urgent qu'elle s'entretienne avec la lycéenne, et utilisait donc les moyens à sa disposition. Elle tira la chaise d bureau voisin, et l'installa de manière à ce qu'elle lui fasse face. Elle désigna la chaise d'un mouvement de main.

" Peux-tu prendre place ? L'entretien va commencer "

Après un instant de flottement, Chitose s'assit en face de sa prof. Yukio commença.

" Bien. Chitose, ton comportement est source de problèmes au seinde l'établissement. Le nombre de plaintes des professeurs, dont tu sèches les cours, ne cesse d'augmenter. Et je ne parle pas de celui des élèves, qui explose. Récemment encore, tu as envoyé 2 élèves à l'infirmerie. "

Yukio fixa Chitose dans les yeux.

" Qu'est ce qui te plait autant dans le combat ? Tu veux prouver quelque chose ? "

{Continuez sans moi les filles j'en ferais un autre seul avec Yukio }

[HRP : Au pire tu peux poster juste après le mien, Kiro o: ]

Lorsque Yukio invita Chitose à venir s'asseoir, celle-ci hésita, entre obéir aussi sagement qu'elle l'aurait fait avant, ou tout simplement essayer de la faire rager à refuser et partir ... Malheureusement, elle était déjà là, et agir de cette manière et à ce moment aurait été complètement idiot.
C'est pourquoi elle finit par s'asseoir, se laissant presque littéralement tomber sur la chaise, et se posa sur le dossier, comme si elle se trouvait être chez elle à patienter le thé.

- Bien. Chitose, ton comportement est source de problèmes au sein de l'établissement. Le nombre de plaintes des professeurs, dont tu sèches les cours, ne cesse d'augmenter. Et je ne parle pas de celui des élèves, qui explose. Récemment encore, tu as envoyé 2 élèves à l'infirmerie.

Et voilà. Il fallait bien qu'un jour la vérité vienne aux oreilles de la prof', après tout. Et Chitose faillit en rire cruellement. Pas qu'il y avait que cette raison, mais aussi parce que les plaintes sur elle étaient en grand nombre. Des plaintes, que des des plaintes par derrière, et devant, la crainte, l'envie de fuir. Puéril, pensait l'albinos. De plus, les deux élèves qui justement sont allés à l'infirmerie étaient mal placés pour se plaindre contre elle. Si elle se souvenait bien de leurs têtes parmi les autres, ils avaient tenté de la mettre en pièces pour avoir la gloire face aux autres étudiants. Une raison stupide, comme toutes les autres qui animaient les anciennes batailles.

- Qu'est ce qui te plait autant dans le combat ? Tu veux prouver quelque chose ?

L'albinos faillit avaler de travers sa salive. En fait, elle n'y avait jamais réellement songé. Le faisait-elle par pure envie de se 'venger', par plaisir, ou tout simplement parce qu'elle n'avait pas le choix ?
Elle réfléchit longuement, pensant aux jours où elle avait dû sortir les poings des poches, aux multiples pansements et bandages, bleus et égratignures qu'elle devait arborer sans avoir de gêne face aux autres. Sans oublier de songer à ce qu'elle ressentait lorsqu'elle frappait.
De longues minutes passèrent, avant qu'elle redressa son dos et prit un air ennuyé.

- Aimer le combat, hein. J'peux pas vraiment vous répondre à cette question.

Elle hésita à expliquer ce qui a bien plus déclencher chez elle un comportement sauvage. Mais qu'allait-elle y perdre ? Elle s'en fichait, de Yukio, de ce qu'elle pouvait penser.

- Ecoutez, ça fait quoi ... ? Plus de cinq ans que je suis comme ça. Un jour, on m'a harcelée, à me suivre pratiquement 24h sur 24, j'avais les boules, je voulais me cacher ! On m'a cherchée, à me suivre sans s'arrêter. J'ai fini par exploser, ok ? J'ai fini par leur éclater la tronche, à force de tout garder sur moi. Elle fit une pause, avant de reprendre : J'ai pensé qu'après on allait enfin m'lâcher les baskets, c'est arrivé, mais à l'entrée à Mahora, j'ai commencé a avoir cette réputation de rebelle qui se laisse pas marcher sur les pieds, cette réputation de mur impossible à franchir, et ça a commencé à partir en fiasco, toutes les racailles du coin on commencé à m'attaquer.

A présent, elle avait le regard presque assassin, et le même qu'elle portait la première fois où son côté négatif s'est laissé allé.

- Donc, pour vous dire que j'aime ou non, je répondrais pas car je sais pas la réponse. Par contre, pour ce qui est de ce que je cherche à prouver, c'est faux. Je veux juste qu'on me laisse tranquille.

Puis elle tourna la tête sur le côté, assez sur ses gonds après s'être souvenue de mauvais souvenirs. Pendant ce temps, une porte s'ouvrit ...

» Magie à l'écart de tout ...[Yukio]
» Atelier de Kiro ^^
» Un Rp avec le grand Kiro ?
» L'heure des explications [PV : Kiro]
» Kiro Nekomi guerrier neko {Terminée}